“Le gouvernement de l’État d’Enugu a mis en place 2 centres d’isolement pour prendre en charge les patients infectés. Pour l’instant, les hôpitaux privés ne sont pas censés traiter les patients COVID-19, mais plutôt notifier et contacter les autorités de l’État”.  Pour éviter la contamination de leurs établissements de santé, de nombreux hôpitaux refusent tout patient présentant des symptômes liés à la COVID-19. “Cela a eu de graves conséquences sur les soins à donner aux patients. Il était essentiel de maintenir le fonctionnement de l’hôpital tout en assurant la protection des patients et du personnel”.

Grâce également au soutien reçu, le NFH travaille maintenant à pleine capacité, avec des protocoles de sécurité appropriés. Le personnel a été équipé d’équipements de protection individuelle, mais ceux-ci restent très coûteux, en partie à cause de la récente dépréciation de la valeur du Naira. “Il est difficile de maintenir les normes de sécurité, l’aide que nous recevons est vraiment essentielle pour contrer la propagation du virus”.

L’hôpital, en plus de fournir des conseils, un diagnostic et un suivi (dans les domaines de la médecine interne, de la chirurgie, de l’orthopédie, de la pédiatrie, de la gynécologie et de l’obstétrique), apporte une assistance aux couches les plus défavorisées de la population grâce à des programmes spécifiques tels que des visites en milieu rural – qui comprennent des vaccinations, des tests de détection de l’hypertension ou du diabète et des séances d’éducation à la santé – et des services cliniques gratuits. L’hôpital est également équipé de laboratoires d’analyses cliniques et de matériel radiologique.

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