Il 25 maggio si celebra la “Giornata dell’Africa“, in occasione dell’anniversario della fondazione dell’Unione africana il 25 Maggio 1963.
In questa occasione, proponiamo una breve riflessione di Philémon MUAMBA MUMBUNDA, professore alla Facoltà di Scienze Politiche dell’Università Cattolica del Congo e membro del Comitato Culturale di Harambee.

La jeunesse Africaine du 21ème siècle : un atout et une faiblesse pour l’Afrique.

« La plus grande richesse de l’Afrique est la jeunesse de sa population, et que par la participation active de celle-ci, les Africains peuvent surmonter les difficultés auxquelles ils sont confrontés. », annonce la charte de la jeunesse Africaine. Ce qui constitue un atout majeur pour l’Afrique à tout point de vue. Alors, posons-nous la question suivante : est-elle préparée et prête à être la tête de la croissance, du dynamisme, et d’un nouveau partenariat entre l’Afrique et le monde ? Le constat est le suivant: la jeunesse africaine est délaissée par les politiques ne se préoccupant que de leur ‘pouvoir-éternel’. Ainsi, elle est confrontée à plusieurs maux dont l’analphabétisme, le chômage, le banditisme…bref, « un désarroi existentiel qui la confine dans le non-être susceptible de freiner son essor vers les sommets de la vie. »(Théophile Obenga 2007) Ces conditions de survie la pousse à braver les intempéries pour une traversée vers l’Europe, et qui dans la plupart de cas est une mort assurée sans possibilité de faire le deuil. Au lieu d’être le moteur du progrès et de la transformation de l’Afrique, elle devient sa faiblesse et son fardeau. Don Casciaro dit : « Rêvez et vos rêves dépasseront vos réalités. » Seulement, on n’a pas appris à cette jeunesse à rêver, d’où « l’éphémérité » de ses rêves. Le rêve moderne passe par l’éducation, l’instruction et la formation, « C’est pourquoi, il est important d’améliorer de manière proactive notre travail sur le développement humain.»(Zuma 2003).